Après la décision, l’explication. Au lendemain de l’annonce du retrait à l’Inde des championnats du monde de boxe en 2021, désormais confiés à la ville serbe de Belgrade, l’AIBA s’est fendue mercredi 29 avril d’un communiqué pour justifier sa décision. L’organisation internationale explique avoir attribué l’événement mondial à l’Inde en 2017, puis avoir signé en janvier 2019, avec la Fédération indienne de boxe, l’habituel accord de ville-hôte. Il prévoyait notamment le paiement dès le 1er décembre 2019 à l’AIBA de la moitié des droits d’organisation des Mondiaux 2021. Une clause de l’accord que la ville de New Delhi n’a pas respectée. Dans son communiqué, l’AIBA explique avoir sollicité l’Inde à plusieurs reprises pour lui rappeler ses obligations, en lui proposant plusieurs options pour payer les droits. Mais sans réponse à ce jour. « L’AIBA n’a eu d’autre choix que de mettre fin au contrat en avril 2020″, explique le communiqué. L’organisation internationale de la boxe en profite pour rappeler que l’Inde n’a toujours pas payé non plus les deux tiers des droits d’accueil des championnats du monde féminins en 2018. Ils auraient dû être soldés au plus tard dans le courant de l’été 2018. « L’AIBA a fait preuve de beaucoup de patience et de compréhension, s’accordant sur de nombreux plans de remboursement successifs, qui n’ont jamais été respectés par la Fédération indienne de boxe », précise le communiqué.
— Publié le 30 avril 2020