L’Inde veut désormais jouer les premiers rôles dans l’univers olympique et n’en fait plus mystère. Le deuxième pays le plus peuplé de la planète a déjà affiché son ambition d’organiser la session du CIO en 2023, les Jeux de la Jeunesse en 2026, puis les Jeux Asiatiques en 2030, et enfin les Jeux olympiques d’été en 2032. Copieux. Mais les autorités indiennes veulent également imposer le pays à une place plus flatteuse au classement des médailles. Kiren Rijiju, le ministre indien des Sports, a profité d’une session live sur Instagram avec la pongiste Manika Batra (photo ci-dessus) pour dévoiler le plan à long terme du sport national. « En 2024, nous aurons une équipe qui pourra potentiellement ramener un maximum de médailles, a-t-il expliqué. Mais en 2028 aux Jeux de Los Angeles, nous devrons être dans le top 10. Et je ne dis pas cela en l’air. Notre préparation a déjà commencé, avec nos meilleurs athlètes juniors, sur lesquels nous investissons des moyens financiers et humains. Nous sommes en train de créer toutes les conditions pour intégrer le top 10 en 2028. Il faut quatre à huit ans pour former un champion. Nous bâtissons aujourd’hui les fondations. » Aux Jeux de Rio 2016, l’Inde a décroché seulement deux médailles, une en argent en badminton et une autre en bronze en lutte.
— Publié le 9 juin 2020