La situation en Biélorussie, où le régime du président Alexandre Loukachenko tente de contenir le mouvement de protestation consécutif à sa réélection, préoccupe le CIO. Thomas Bach l’a reconnu mercredi 7 octobre, au terme de la réunion par visioconférence de la commission exécutive. Le dirigeant allemand a expliqué être « préoccupé » par les plaintes exprimées par plusieurs athlètes biélorusses. Ils auraient été l’objet de représailles de la part du régime en place, pour avoir osé exprimer ou manifester leur opposition à Alexandre Loukachenko. Thomas Bach a expliqué que le CIO avait eu connaissance d’une pression politique exercée sur les athlètes par les autorités biélorusses via des dirigeants sportifs. « Nous sommes très préoccupés par les informations que nous recevons, a admis Thomas Bach. En cas d’infraction à la Charte olympique, le CIO prendra les mesures et les sanctions prévues. En attendant, nous allons poursuivre et renforcer notre enquête afin de déterminer si le comité olympique biélorusse a rempli et remplit ses obligations envers ses athlètes conformément à la Charte olympique. » Le CIO va également enquêter pour savoir si l’argent envoyé en Biélorussie, via la Solidarité olympique, a bien été utilisé pour financer des bourses d’études pour les athlètes en préparation des Jeux de Tokyo 2020 et Pékin 2022.