Il l’avait laissé entendre, il a tenu parole. Umar Kremlev, le secrétaire général de la Fédération russe de boxe, a annoncé mardi 27 octobre, à l’occasion d’une conférence de presse en ligne, sa candidature à la présidence de l’AIBA. A presque 38 ans, le dirigeant russe rejoint un cercle de candidats déclarés où se pressaient déjà quatre hommes : l’Azéri Suleyman Mikayilov, le Dominicain Bienvenido Solano, le Néerlandais Boris van Der Vorst, et l’Emirati Anas Al Otaiba. Ils seront donc au moins cinq à briguer la présidence de l’instance internationale de la boxe, suspendue du mouvement olympique depuis la session du CIO en juin 2019. A l’image de ses concurrents, Umar Kremlev en appelle à l’unité au sein de l’AIBA et insiste sur l’urgence des réformes. Il cite également ses chiffres, sans craindre les promesses. « Dans l’année ou les deux ans à venir, l’AIBA sera capable d’atteindre 50 millions de dollars en sponsoring », a-t-il assuré mardi 27 octobre. Ambitieux pour une instance actuellement criblée de dettes. Dans son manifeste de campagne, le Russe annonce également en cas de victoire un financement annuel de 2 millions de dollars aux fédérations nationales, et la création d’académies de boxe sur chaque continent, afin de former les athlètes, les entraîneurs, les arbitres et les juges. L’élection à la présidence de l’AIBA doit se tenir pendant le prochain congrès annuel de l’instance, prévu les 12 et 13 décembre 2020.
