Changement de tête à World Sailing. Présidée depuis quatre ans par le Danois Kim Andersen, la Fédération internationale de voile passe sous pavillon asiatique. Le Chinois Quanhai Li a été déclaré, dimanche 1er novembre, vainqueur de l’élection à la présidence, organisée à distance pendant l’assemblée générale de l’instance mondiale. Jusque-là vice-président de World Sailing, il a été crédité de 68 voix, contre 60 pour Kim Andersen. Le suffrage été organisé en deux temps, avec un premier tour au terme duquel ont été éliminés les deux autres candidats, l’Espagnol Gerardo Seeliger et l’Uruguayen Scott Perry. Kim Andersen pointait alors en tête, avec 53 voix, contre 38 pour Quanhai Li. Mais le report des suffrages a joué en faveur du candidat chinois. A 58 ans, Quanhai Li devient seulement le deuxième Chinois à prendre la présidence d’une fédération internationale d’un sport olympique d’été, après Wei Jizhong, placé à la tête de la Fédération internationale de volley-ball (FIVB) pour un seul mandat, entre 2008 et 2012. Pendant une campagne marquée par un climat très délétère, Kim Andersen Andersen a été critiqué par ses opposants pour sa décision de déménager le siège de World Sailing de Southampton, dans le sud de l’Angleterre, vers le centre de Londres, nettement plus coûteux. Il lui a également été reproché le train de vie de l’instance internationale, notamment ses dépenses administratives. A peine élu, Quanhai Li a annoncé que sa priorité serait de rétablir l’équilibre financier de World Sailing, mais aussi de renforcer les liens avec le CIO et militer pour le retour de la voile au programme des Jeux paralympiques.
