Christian Coleman ne baisse pas les bras. Le sprinteur américain, champion du monde en titre du 100 m, a décidé de faire appel de sa suspension pour dopage consécutive à ses trois manquements en 12 mois aux règles de localisation. Il a officiellement déposé un recours devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). La juridiction installée à Lausanne l’a annoncé jeudi 26 novembre. Christian Coleman conteste sa suspension de deux ans prononcée le mois dernier par l’Unité d’intégrité de l’athlétisme, l’instance indépendante chargée par World Athletics de superviser son programme de lutte contre le dopage. L’Américain demande que sa sanction, qui le priverait des Jeux de Tokyo en 2021, soit « invalidée, ou au moins réduite », précise le TAS par voie de communiqué. Le Tribunal arbitral du sport annonce également avoir reçu une demande de World Athletics afin de renverser la décision de blanchir la championne du monde au 400 m, Salwa Eid Naser. L’athlète de Bahrein avait elle aussi été sanctionnée de façon provisoire pour avoir manqué trois contrôles antidopages, avant d’être blanchie en octobre dernier par le tribunal disciplinaire de l’Unité d’intégrité de l’athlétisme, ses avocats ayant réussi à faire invalider l’un des trois « no show ». World Athletics espère que le TAS inversera cette décision et reviendra à la sanction initiale, une suspension de deux ans. Salwa Eid Naser manquerait alors les Jeux de Tokyo.
— Publié le 27 novembre 2020