A deux semaines du vote, le sprint final est lancé entre Riyad et Doha dans la course aux Jeux Asiatiques 2030. La capitale de l’Arabie saoudite, la seule des deux villes en lice n’ayant encore jamais organisé l’événement continental, veut jouer à fond la carte de la durabilité. L’équipe de candidature a annoncé dans un communiqué, mardi 1er décembre, avoir conclu un accord de partenariat avec le ministère saoudien de l’Environnement et la Commission royale de la ville de Riyad pour faire du développement durable l’un des principaux piliers du projet. Leur initiative commune, baptisée « Green Riyad », promet une hausse du nombre des espaces verts et une meilleure utilisation de l’eau grâce à un ensemble de nouvelles infrastructures. Commentaire du Prince Abdulaziz bin Turki Alfaisal, président du comité de candidature de Riyad 2030 et du comité olympique d’Arabie saoudite : « Notre candidature intègre la durabilité dans tous ses aspects et constitue une occasion de montrer qu’il est possible de réaliser un événement sportif majeur qui améliore son environnement et laisse un héritage social et écologique à long terme. Nous voulons faire en sorte que Riyad 2030 soit les Jeux Asiatiques les plus respectueux de l’environnement jamais organisés. Nous espérons ainsi proposer à l’Association des comités olympiques asiatiques (OCA) et aux futures villes hôtes un modèle de durabilité des grands événements. » L’OCA doit choisir entre Doha et Riyad la ville hôte des Jeux Asiatiques 2030 lors de sa réunion du 16 décembre 2020.
— Publié le 2 décembre 2020