Journée historique en perspective pour le breakdance. Réunie une nouvelle fois en mode virtuel, la commission exécutive du CIO doit se pencher ce lundi 7 décembre sur le programme des Jeux de Paris 2024. Avec l’objectif annoncé de lui donner un visage quasi définitif. Sauf très grande surprise, les quatre sports additionnels choisis par le COJO seront validés. Pour le surf, l’escalade et le skateboard, l’annonce aura un air de déjà-vu, ces trois sports devant faire leurs débuts l’an prochain aux Jeux de Tokyo. En revanche, le breakdance vivra un moment nettement plus historique, n’ayant connu jusque-là de l’olympisme que le décor moins grandiose des Jeux de la Jeunesse. La commission exécutive du CIO devrait passer nettement plus de temps à étudier – et rejeter dans la majorité des cas – les demandes de la vingtaine de fédérations internationales souhaitant ajouter des épreuves et/ou disciplines aux Jeux de Paris 2024. Au terme des discussions, les élus devraient en nombre très réduits, l’instance olympique ne souhaitant augmenter ni le nombre d’athlètes (10 500) ni celui des épreuves à médailles. Elle est également déterminée à ne pas imposer des coûts supplémentaires au COJO Paris 2024. Avec de tels critères, les ajouts sans retranchements semblent condamnés. Mais la Fédération internationale de canoë (ICF) pourrait obtenir gain de cause dans son projet d’introduire le kayak extrême. Sa demande s’accompagne en effet du retrait de deux épreuves de course en ligne du programme des Jeux de Paris.
