La pression monte à Mascate, la capitale d’Oman, où se tient cette semaine l’assemblée générale de l’Association des comités olympiques asiatiques (OCA). A la veille du vote pour l’attribution des Jeux Asiatiques en 2030, prévu mercredi 16 décembre par voie électronique, les deux candidatures en lice – Doha et Riyad – abattent leurs dernières cartes. L’équipe de Riyad, capitale de l’Arabie saoudite, a dévoilé les résultats d’un sondage indépendant sur le soutien de la population au projet. Sans surprise, ses résultats se révèlent spectaculaires, avec un taux d’avis favorable aux Jeux Asiatiques 2030 de 91 % parmi la population du pays. L’enquête d’opinion a été réalisée auprès de 1.300 personnes dans 13 villes différentes. Le même sondage révèle que 92 % des habitants de Riyad souhaiteraient assister aux compétitions comme spectateurs. Enfin, pas moins de 98 % des sondés estiment que l’Arabie saoudite serait parfaitement capable d’accueillir l’événement continental en 2030. Dans le camp opposé, Doha joue une carte plus diplomatique avec son projet « Legacy 2021 ». Comme son nom le suggère, il débuterait dès l’an prochain et serait tout entier dédié aux comités nationaux olympiques asiatiques. L’idée : créer un programme d’échanges supervisé par l’OCA pour faire bénéficier les athlètes, mais aussi les cadres techniques et les officiels, des ressources déployées par le Qatar dans le domaine du sport. Le projet « Legacy 21 » prévoit notamment de construire des centres d’entraînement régionaux à travers l’Asie, inspiré du modèle de l’académie Aspire de Doha.
— Publié le 15 décembre 2020