Pas de temps à perdre pour Umar Kremlev. Le dirigeant russe, élu le 12 décembre dernier à la présidence de l’AIBA, a déjà enclenché la machine à réformes. L’instance internationale de la boxe annonce dans un communiqué que son conseil des directeurs, réuni par visioconférence, a approuvé la création de cinq nouvelles commissions. Elles seront respectivement dédiées aux entraîneurs, aux femmes, aux compétitions, aux champions et aux vétérans, et enfin aux questions médicales et à la lutte antidopage. Elles s’ajoutent aux quatre commissions déjà existantes, consacrées à l’éthique, à l’audit, aux questions disciplinaires et aux athlètes. Jusqu’à ce jour, l’AIBA ne comptait donc pas de commission médicale et antidopage. Etonnant. Au cours de la même réunion du conseil des directeurs, Umar Kremlev a annoncé qu’il renonçait à percevoir une rémunération, ou même une indemnité, pour son temps consacré à la fonction de président de l’AIBA. Le Russe ne veut pas un sou, même pour couvrir ses dépenses. Il souhaite que l’argent ainsi économisé soit consacré au développement de la boxe dans le monde. Enfin, le conseil des directeurs de l’AIBA s’est prononcé en faveur d’une prolongation de l’accord conclu avec l’Agence de contrôle indépendante (ITA) pour la conduite en 2021 de son programme antidopage.
— Publié le 30 décembre 2020