Le retrait forcé de la Russie du mouvement sportif ne se manifeste pas seulement dans les compétitions mondiales. Ses officiels se dirigent eux aussi vers la sortie. Exemple : Alexey Sorokin (photo ci-dessus). L’ancien directeur général du comité d’organisation du Mondial de football en 2018 ne sollicitera pas un nouveau mandat au Conseil de la FIFA. Il en était membre depuis quatre ans, après avoir remplacé Vitaly Mutko, alors ministre russe des Sports, contraint de laisser sa place en raison d’un conflit d’intérêts. Alexey Sorokine sera le seul des huit délégués européens du Conseil de la FIFA, avec le Portugais Fernando Gomes, à ne pas se représenter aux élections à la FIFA, prévues le 20 avril 2021. Les deux dirigeants européens devraient être remplacés par Peter Peters, l’actuel vice-président de la Fédération allemande de football, et Razvan Burleanu, le président de la Fédération roumaine. Mais la suspension de deux ans de la Russie concernant seulement les événements, et par extension les institutions, au niveau mondial, l’un de ses dirigeants pourrait bien intégrer le comité exécutif de l’UEFA. L’actuel président de la Fédération russe de football, Alexander Dyukov, compte en effet parmi les neuf candidats aux huit sièges à pourvoir au sein de l’organe de décision de l’instance européenne. En plus d’Alexander Dyukov, les autres candidats sont le Belge Mehdi Bayat, l’Italien Gabriele Gravina et le Néerlandais Just Spee. Un siège au comité exécutif sera réservé à une femme. Il devrait se jouer entre l’Italienne Evelina Christillin, son actuelle titulaire, et la Galloise Laura McAllister.
