Une page se tourne à la Fédération allemande de football (DFB). Elle était attendue. Fritz Keller, le président de l’instance, placé sur un siège éjectable après ses propos très polémiques à l’égard d’un de ses adjoints, a rendu les clefs de son bureau. Il a officialisé sa démission, lundi 17 mai, moins d’une semaine après avoir annoncé sa décision de renoncer à poursuivre son mandat. Agé de 64 ans, Fritz Keller avait comparé l’un des vice-présidents de la DFB, Rainer Koch, à l’ancien juge du régime nazi, Roland Freisler. La comparaison lui a coûté sa place après seulement vingt mois de présidence. Mais il reste à savoir qui prendra place sur le siège présidentiel. La question est loin d’être réglée, la DFB étant gangrénée depuis des années par des conflits et règlements de compte internes. Ironie de l’histoire, l’intérim sera assuré par le premier vice-président, Rainer Koch, dans l’attente des élections. Mais la DFB ne pourra pas se permettre de s’enliser dans la crise, à trois ans de l’Euro 2024, prévu en Allemagne.
