L’actualité du mouvement sportif international a connu peu de répit et de temps mort au cours de l’année 2013. Elections, candidatures, événements, polémiques… FrancsJeux a fait le tri dans un lot particulièrement fourni. Et sorti du chapeau le top 10 des hommes, femmes, sports, pays ou institutions qui ont fait, pour nous, l’année 2013.
N°3: la France et ses ambitions olympiques
Son année 2013 – Ira ou ira pas? La France rêve des Jeux olympiques d’été. Elle en parle sans en parler, à demi-mots, au conditionnel. Mais elle en a assez parlé, ces douze derniers mois, pour être entendue jusqu’au dernier rang de l’assemblée des membres du CIO. A chacune de ses sorties, Bernard Lapasset, le patron du nouveau Comité français du sport international (CFSI), a été pressé de questions sur une candidature française aux Jeux. A chaque fois, il a répondu sans répondre, répétant sans lassitude qu’il était urgent d’attendre. Même son de cloche du côté de Valérie Fourneyron, la ministre des Sports, et de Denis Masseglia, le président du CNOSF. Dans tous les cas, un même attentisme justifié par l’impératif de sagesse et de prudence. Contre toute attente, le plus offensif sur la question a été François Hollande. En moins de trois semaines, en novembre, le chef de l’Etat a reçu à l’Elysée, dans l’ordre, les trois membres français du CIO (Jean-Claude Killy, Guy Drut et Tony Estanguet), puis les trois représentants du mouvement sportif (Valérie Fourneyron, Denis Masseglia et Bernard Lapasset), et enfin Thomas Bach, le président du CIO. François Hollande a consulté. Mais on attend toujours de connaître le fond de sa pensée.
Ce qui l’attend en 2014 – Difficile de dire, aujourd’hui, si le dossier d’une candidature de la France aux Jeux d’été avancera beaucoup au cours des douze prochains mois. Bernard Lapasset, présenté comme un futur (et probable) porteur du projet, se borne à expliquer que la seule date à retenir, pour l’instant, est celle du mois de septembre 2015, fixée par le CIO pour le dépôt des candidatures. Moins vague, Guy Drut suggère d’attendre les échéances électorales de l’année 2014, en priorité les municipales du printemps, avant d’avancer ses pions. Seule certitude: le futur maire de Paris aura rapidement à prendre position sur la question.