Le COJO Paris 2024 veut innover dans la perspective des Jeux paralympiques. Il annonce avoir soumis au Consortium Unicode, une organisation privée à but non lucratif composée de représentants des grandes entreprises technologiques, d’ingénieurs, de linguistes et de représentants publics, la création d’émojis spécifiques aux disciplines handisports. A ce jour, il existerait environ 3.000 émojis, mais le phénomène n’a pas encore atteint les Jeux paralympiques. Les organisateurs parisiens en ont déjà imaginé quatre, représentant la para natation, le cécifoot, le tennis fauteuil et le para athlétisme (photo ci-dessus). Avec l’ambition avouée de renforcer la visibilité et la notoriété de ces sports, mais aussi de permettre aux personnes en situation de handicap de pouvoir s’identifier. L’initiative du COJO a reçu le soutien du Comité international paralympique (IPC) et du Comité paralympique sportif français (CPSF). Elle est également accompagnée par plusieurs athlètes, paralympiques comme les Français Marie-Amélie Le Fur (para athlétisme), Michael Jérémiasz (tennis fauteuil), Théo Curin (para natation) et Yvan Wouandji (cécifoot), la Néerlandaise Marlou Van Rhijn (para athlétisme), la Colombienne Angelica Bernal (para tennis), l’Ougandaise Husnah Kukundakwe (para natation) et l’Argentin Sylvio Velo (cécifoot), mais aussi olympiques, à l’image d’Alain Bernard (natation), Gwladys Epangue (taekwondo) et Gévrise Emane (judo). Un campagne digitale, #ParaEmojis2024, a été lancée sur les réseaux sociaux. Le Consortium Unicode, en charge de l’introduction de nouveaux émojis, se réunit quatre fois par an.
— Publié le 1 septembre 2021