Et de deux. Après l’athlète Krystsina Tsimanouskaya, une autre sportive biélorusse a quitté son pays et trouvé refuge en Pologne. Selon l’agence de presse PAP, la cavalière Olga Safronova a suivi le même chemin que sa jeune compatriote. Elle a obtenu un visa humanitaire pour la Pologne, après avoir expliqué craindre pour sa vie pour avoir critiqué le président biélorusse, Alexandre Loukachenko. Olga Safronova a été exclue des Jeux de Tokyo, où elle participait aux compétitions d’équitation, après que son cheval ait été jugé « boiteux » par l’encadrement de l’équipe nationale. Elle s’est rendue en Pologne, pour y rejoindre les nombreux dissidents biélorusses réfugiés dans le pays. « Lorsque je suis arrivée en Pologne et que j’ai fait examiner le cheval, il était en parfaite santé et apte à la compétition », a-t-elle expliqué. La jeune femme s’est alors exprimée contre Alexandre Loukachenko et les dirigeants sportifs biélorusses, ce qui lui aurait valu de se retrouver sur une liste de personnes considérées comme traîtres à la nation. « Si vous vous retrouvez sur cette liste, vous ne pouvez pas travailler ou poursuivre votre carrière sportive, a-t-elle précisé à l’agence PAP. Si je n’avais pas quitté la Biélorussie, cela aurait été dangereux pour moi. Ici je me sens en sécurité et mes chevaux sont en sécurité. » Elle vit et s’entraîne désormais près de Varsovie, et envisage de demander la nationalité polonaise.
— Publié le 7 septembre 2021