Thomas Bach l’a confié mercredi 8 septembre en conférence de presse, au terme de la réunion en visioconférence de la commission exécutive du CIO : l’instance a contribué à l’exil d’une centaine de membres de la « communauté olympique » en Afghanistan depuis le mois dernier et la prise de Kaboul par les Talibans. Selon le dirigeant allemand, les efforts déployés par le CIO ont débuté dès la fin des Jeux de Tokyo, avant même la prise de contrôle par les Talibans de la capitale afghane. Et ils devraient se poursuivre dans les semaines à venir. « Tous les athlètes (afghans) qui ont participé aux Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo sont aujourd’hui hors du pays, a expliqué Thomas Bach. Deux athlètes issus des sports d’hiver ont également pu quitter le pays. Ils pourront poursuivre leur entraînement, dans l’espoir de se qualifier pour les Jeux de Pékin 2022. En plus, un nombre important d’autres membres de la communauté olympique en Afghanistan a pu bénéficier de visas humanitaires et quitter le pays« . Toujours selon le président du CIO, l’effort de soutien aux athlètes afghans, à leur encadrement et dans certains cas à leur famille, a impliqué d’autres instances sportives, qui ont parfois sollicité les gouvernements pour faire figurer les noms des membres de la communauté olympique sur la liste des personnes à aider à quitter le pays. L’effort n’est pas terminé. Il se poursuivra dans les semaines et les mois à venir, avec une attention particulière accordée aux femmes et aux jeunes filles, sans doute « les plus menacées« , selon Thomas Bach. Le directeur de la Solidarité olympique, James MacLeod, a précisé que l’opération pilotée par le CIO avait été rendue possible par « la coopération avec les partenaires olympiques, par tous les moyens possibles, en travaillant avec les comités nationaux olympiques, les fédérations internationales, les ONG, les membres du CIO ».
— Publié le 9 septembre 2021