Menace de gros temps pour Riccardo Fraccari. Selon Libertas.sm, un site d’information basé à Saint-Marin, le dirigeant italien et la Confédération mondiale de baseball et de softball (WBSC), dont il assure la présidence depuis sa création en avril 2013, font l’objet d’une enquête pour blanchiment d’argent. Au départ de l’affaire, une plainte de la fédération du Panama quant au prix des balles officielles pour les rencontres internationales, fournies par la société Teammate, basée à Saint-Marin. Elle a donné lieu à une enquête fiscale, qui a établi que le prix payé pour ces balles était en effet très supérieur à leur valeur sur le marché. Les autorités de Saint-Marin ont d’abord saisi la somme de 2 millions d’euros au siège de la WBSC à Lausanne, une saisie rapidement annulée. Mais une seconde saisie, d’un montant de 258.000 euros, est toujours maintenue dans l’attente d’une décision de la justice sur les accusations de blanchiment d’argent contre la WBSC et son président. Selon l’avocat de l’instance internationale du baseball et softball, Elia Santi, il n’existe aucun élément dans le dossier permettant d’établir un lien entre la vente de ce matériel sportif au Panama et l’équipe dirigeante de la WBSC. Et pas le moindre élément non plus attestant d’une irrégularité de la transaction commerciale. Mais l’enquête n’est pas pour autant abandonnée par la justice de Saint-Marin.
— Publié le 11 octobre 2021