Strasbourg, 13.10.2021 – Le Comité des Ministres a adopté aujourd’hui une recommandation sur la Charte européenne du sport révisée soumise par l’Accord partiel élargi sur le sport (APES). Cette version révisée est l’aboutissement d’un processus lancé par la 15e Conférence du Conseil de l’Europe des Ministres responsables du sport à Tbilissi, en 2018, et soutenu par la 16e Conférence du Conseil de l’Europe des Ministres responsables du sport organisée dans le cadre de la Présidence grecque, en février dernier.
Ces prochaines années, la Charte révisée constituera un outil de référence essentiel dans l’élaboration de politiques nationales du sport sur le continent européen, tout comme les versions antérieures adoptées en 1976, en 1992 et en 2001.
Mue par la nécessité de permettre au sport de continuer de prodiguer des bienfaits dans des domaines comme la santé, l’intégration et l’éducation à l’ensemble de la population, la Charte européenne du sport insiste fortement sur le concept de sport pour tous. Elle énonce le principe d’un « droit au sport » dont chacun devrait pouvoir jouir.
La révision de la Charte européenne du sport tire les leçons de l’évolution du sport et du rôle des pouvoirs publics dans le sport ces 20 dernières années. Elle reconnaît à la fois le rôle déterminant des associations sportives et la nécessaire coopération avec d’autres acteurs tels que les autorités locales, les entreprises et les organisations professionnelles. Elle énonce également une série de principes pour les compétitions sportives, dont la coordination des calendriers et l’ouverture des championnats.
La Charte révisée développe et clarifie en outre les valeurs qui devraient caractériser toutes les activités sportives et être véhiculées par le sport: les droits de l’homme, l’intégrité et la durabilité.
« Dans un contexte de mondialisation et de commercialisation croissantes du sport, il importe plus que jamais que les États européens clarifient les caractéristiques communes d’un cadre européen du sport et les valeurs à préserver dans le sport. Je salue tout particulièrement le fait que la version révisée insiste sur le principe d’un droit au sport dont tout citoyen doit pouvoir bénéficier », a fait observer le Secrétaire Général adjoint Bjørn Berge lors de l’adoption de ce texte par le Comité des Ministres.