- Le document traite de sujets clés tels que la bonne gouvernance, la sécurité, l’inclusion et la lutte contre la discrimination
- La réforme du système des transferts opérée par la FIFA est reconnue comme améliorant la gouvernance et l’intégrité
La FIFA a accueilli avec satisfaction le rapport sur la politique sportive de l’Union européenne, préparé par Tomasz Frankowski – député européen et ancien footballeur professionnel – et adopté aujourd’hui par le Parlement européen en séance plénière. Cet ouvrage sera essentiel à la définition de la politique européenne en matière de sport dans les années à venir.
Dans la lignée de la réforme du système des transferts actuellement menée par la FIFA, le document rappelle le besoin de « réglementer les activités des agents » et reconnaît l’importance des récents changements, notamment « la création d’une chambre de compensation, les exigences en matière d’octroi de licences pour les agents et le plafonnement des commissions des agents ».
« Le rapport du Parlement européen confirme que les efforts déployés par la FIFA pour réformer le système des transferts vont non seulement dans la bonne direction, mais sont essentiels pour façonner le football de demain, qui doit être basé sur les principes de bonne gouvernance et de solidarité pour toutes les parties prenantes », a commenté Emilio García Silvero, directeur de la division Juridique et Conformité de la FIFA.
« La réforme du système des transferts, approuvée par des acteurs politiques majeurs, s’inscrit parfaitement dans la volonté de la FIFA de moderniser le cadre réglementaire du football, renforçant ainsi la transparence et la responsabilité dans le monde entier. »
Les acteurs politiques soutiennent la réforme du système des transferts
Ce rapport du Parlement européen fait suite à la publication d’un rapport du Conseil de l’Europe en juin dernier, qui saluait les initiatives de la FIFA pour réformer le système des transferts et déclarait que la Chambre de compensation de la FIFA, bientôt opérationnelle, représentait « une étape importante en vue d’un système des transferts plus complet, transparent et intègre pour les footballeurs du monde entier ».
Les efforts de la FIFA dans ce domaine sont d’ailleurs soutenus par plusieurs autres entités, parmi lesquelles le groupe de travail anticorruption du G20 ainsi que l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC).
La FIFA face à un « profond déséquilibre »
Tel que Gianni Infantino, le Président de la FIFA, l’avait souligné lors du 71e Congrès de la FIFA , il existe toujours un profond déséquilibre dans le monde du football : les montants investis dans les transferts de joueurs (USD 7 milliards en 2019) ne sont pas reflétés dans les indemnités versées aux clubs formateurs (USD 70 millions en 2019), qui sont bien plus faibles que les commissions perçues par les agents (USD 700 millions, toujours en 2019). Pour remédier à cela, la Chambre de compensation de la FIFA doit canaliser le versement des indemnités de formation et des contributions de solidarité, ce qui pourrait permettre de faire passer la somme susmentionnée à USD 300 millions par an.
Depuis 2017, et conformément à la Vision 2020-2023 : rendre le football véritablement mondial du Président de la FIFA, l’instance dirigeante du football mondial a pris d’importantes mesures vers l’établissement d’un système des transferts plus juste et transparent, le Conseil de la FIFA ayant validé trois trains de réformes . Une vue d’ensemble des principaux accomplissements liés à la réforme du système des transferts est disponible ici .
En matière de bonne gouvernance et d’intégrité, le rapport met en avant « les réformes et mesures visant à améliorer la transparence et la responsabilité sur le marché des transferts de joueurs pour l’ensemble des sports » et souligne l’importance de la « poursuite des efforts dans ce domaine ».
Prévention
Le rapport appelle par ailleurs les acteurs concernés à donner la priorité aux politiques axées sur la prévention en faveur la promotion de modes de vie sains et actifs, ainsi que la mise en place d’activités sportives sûres, inclusives et équitables.
« Nous validons les principes du rapport et nous prenons tout particulièrement note de l’appel du Parlement européen à protéger les enfants contre toute forme de violence dans le sport », a déclaré Joyce Cook, directrice de la division Responsabilité sociale et Éducation de la FIFA. « Nous avons déjà lancé en 2019 le programme FIFA Guardians™ afin de renforcer les mesures de protection destinées aux enfants et adultes vulnérables dans le football, et nous sommes maintenant à l’origine de l’initiative visant à créer un organisme international, indépendant, multisport et pluri‑institutionnel dans le but d’aider les organes juridictionnels du monde du sport à appréhender et gérer de manière appropriée les cas de maltraitance. Nous sommes prêts à travailler avec les institutions européennes dans le cadre de ce projet », a-t-elle ajoutée.