L’Agence mondiale antidopage (AMA) n’est pas la seule organisation du mouvement sportif à retirer en cas de manquements ou d’irrégularités son accréditation à des laboratoires ou des agences nationales. La FIFA s’y met aussi. L’instance internationale du football annonce avoir placé sous tutelle deux fédérations nationales sur le continent africain. La Fédération guinéenne de football (FGF) est la première visée par cette procédure, appelée à prendre fin au plus tard le 30 juin 2022. En cause, une série d’irrégularités dans la procédure électorale de l’instance. Elle sera désormais dirigée par un comité de normalisation, dont les membres doivent être désignés très prochainement par la FIFA et la Confédération africaine (CAF). Il aura pour mission d’assurer les affaires courantes, dans l’attente de l’élection d’un nouveau comité exécutif. Même punition pour la Fédération tchadienne de football. Mais elle en a pris l’habitude. Suspendue par la FIFA en avril dernier, en raison d’ingérences gouvernementales (le ministère des Sports avait envahi ses locaux), mais rétablie à la mi-octobre, elle est une nouvelle fois placée sous tutelle. Sa gouvernance sera assurée de façon provisoire, mais jusqu’à une période maximale de près d’un an, par une commission de normalisation. Cette dernière devra préparer le terrain à de nouvelles élections, tout en rétablissant des relations normalisées avec les autorités sportives du pays.
