La Coupe du Monde de rugby 2023 en France marche dans les empreintes des Jeux de Paris 2024. Son comité d’organisation, dirigé par Claude Atcher, a dévoilé mardi 7 décembre à Paris sa politique en matière sociale et environnementale. Elle ressemble comme une soeur à la vision du COJO Paris 2024. Objectif annoncé : organiser dans moins de deux ans une compétition à impact positif, et établir de nouveaux standards pour un événement sportif international en termes de responsabilité sociale, d’inclusion et de développement durable. Pas moins. Pour y parvenir, France 2023 annonce quatre engagements : agir pour une économie durable et circulaire ; s’engager pour l’éducation, la formation et l’emploi ; réduire l’impact sur l’environnement ; soutenir l’inclusion et l’accessibilité. En parallèle, le comité d’organisation a présenté quinze projets innovants, déjà actifs ou prochainement déployés, qui apporteront les preuves concrètes de son action. Des exemples ? A l’image de Paris 2024, la Coupe du Monde 2023 s’appuie sur une politique d’achats responsables, basée sur une grille de critères environnementaux, qui réservera des marchés aux entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS). Son programme Campus 2023 ambitionne de former 3.000 jeunes aux métiers de l’événementiel sportif, grâce à trois parcours (sport, tourisme, sécurité). Le comité d’organisation a également annoncé, la semaine passée, qu’une Coupe du Monde de rugby en fauteuil se déroulerait en marge du tournoi planétaire, entre les quarts de finale et les demi-finales. Elle se tiendra dans une ville française encore à déterminer. Parmi les autres initiatives, une plateforme digitale de mobilité verte où seront recensées les solutions éco-responsables (covoiturage, taxis green, scooters et bus électriques…), ou encore l’utilisation pour la fabrication des médailles de France 2023 de composants informatiques recyclés. Enfin, les 660 joueurs de la Coupe du Monde seront mobilisés pour s’engager dans des initiatives à impact positif, sur et en dehors des terrains.
— Publié le 8 décembre 2021