Thomas Bach a fait ses comptes. A 50 jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Pékin, le président du CIO a expliqué à la chaîne de télévision allemande ZDF que la grande majorité des pays participant l’an prochain au rendez-vous olympique et paralympique n’avait pas annoncé de boycott diplomatique. Et pourraient bien ne jamais le faire. « Les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’Australie ont pris cette décision, a expliqué Thomas Bach. Mais en comptant 90 comités nationaux olympiques présents aux Jeux, il y a très probablement plus de 70, voire plus de 80 de ces comités nationaux olympiques, dont les gouvernements n’ont pas fait de telles déclarations. Mais ils ont tous une chose en commun, c’est qu’ils soutiennent leurs équipes afin que leurs athlètes puissent vivre leurs rêves olympiques« . En début de semaine, la Corée du Sud a annoncé qu’elle ne déciderait pas d’un boycott diplomatique des Jeux d’hiver de Pékin. Fumio Kishida, le Premier ministre japonais, a confié ce jeudi 16 décembre devant le Parlement qu’il ne se rendrait pas en Chine pour les Jeux de 2022. Mais il n’a pas évoqué de boycott diplomatique, se bornant à répéter que la présence d’une délégation officielle n’avait pas encore été décidée. Quant aux pays de l’Union européenne, ils peinent à s’accorder sur une position commune, mais aucun d’entre eux n’a encore brandi la menace d’un boycott diplomatique.
