Surprenant. A la différence de la grande majorité des instances du mouvement olympique, la FINA n’a pas suivi à la lettre la recommandation du CIO de bannir les athlètes russes et biélorusses des compétitions. L’instance mondiale de la natation a choisi une voie plus modérée. Elle se range dans le camp de la neutralité. « Le bureau de la FINA reste opposé à l’interdiction générale de tous les athlètes et officiels russes et bIélorusses, et maintient sa position consistant à laisser les sportifs russes et biélorusses participer aux événements FINA sous bannière neutre« , explique-t-elle dans un communiqué publié mardi 8 mars. Pas question de sanctionner les nageurs. Mais la FINA le précise : la participation des Russes et Biélorusses sera étudiée au cas par cas. Elle n’exclue par d’en bannir certains, si leur présence « menace la sécurité et le bien-être des athlètes ou met en danger le déroulement de la compétition« . L’instance explique également que la décision de son bureau, très marginale dans le mouvement olympique, a été soutenue « par une majorité écrasante » au sein de la commission des athlètes.
