La porte du prochain tournoi de Roland-Garros (22 mai au 5 juin) ne sera pas fermée pour les joueurs russes et biélorusses. Ils pourront participer à l’étape française du Grand chelem, mais sous couvert de neutralité. L’annonce en a été faite mercredi 16 janvier en conférence de presse par Amélie Oudéa-Castéra, la directrice générale de la Fédération française de tennis (FFT). « On impose une stricte neutralité aux joueurs russes et biélorusses, a-t-elle expliqué. Nous restons sur le principe établi par les ministères des Sports de l’Union européenne. Nous ne bannissons pas un athlète individuel, sauf s’il a été sélectionné par son pays. C’est le cadre, on s’y tient« . Daniil Medvedev, le numéro 2 mondial, pourra donc participer au prochain Roland-Garros, sans autre condition que celle de la neutralité. Pas vraiment un souci dans un sport comme le tennis. En revanche, la presse britannique rapporte que la donne pourrait être différente à Wimbledon, où il serait demandé aux joueurs russes de prendre publiquement position contre Vladimir Poutine pour être autorisés à participer au tournoi. Une exigence inédite, qui aurait pour conséquence de mettre les joueurs dans une position intenable. Toujours selon Amélie Oudéa-Castéra, les organisateurs français n’envisagent pas une telle demande. « A ce stade, nous n’avons pas l’intention d’entrer dans le détail des situations personnelles individuelles, dont on sait en plus qu’elles peuvent être extraordinairement dépendantes des situations familiales vécues par les uns et les autres« , a-t-elle précisé.
— Publié le 17 mars 2022