Inédit. L’agence internationale de contrôle (ITA) annonce avoir testé au Qatar un nouveau mode de transport des échantillons de la lutte contre le dopage : un drone. L’opération pilote a été effectuée le 7 mars dernier, en collaboration avec un spécialiste suisse des drones, la société RigiTech, et le laboratoire antidopage du Qatar. Un drone chargé d’échantillons de contrôle antidopage a décollé du toit du laboratoire qatari, chargé d’une cargaison d’échantillons d’urine, de sang et de taches de sang séché prélevés sur des dizaines de volontaires. Pendant quatre jours, l’avion miniature a enchaîné décollages, atterrissages et vols sur des distances pouvant atteindre 20 kilomètres. Objectif de ces vols d’essai : évaluer la faisabilité des livraisons par drone dans la lutte contre le dopage, et établir si ce type de transport a un impact sur l’intégrité des échantillons. L’utilisation des drones pourrait ainsi être généralisée dans les grands événements sportifs. Selon l’ITA, ce nouveau mode de transport présente de multiples avantages : pas de risque d’embouteillage ; un accès plus facile aux zones éloignées ou géographiquement difficiles ; moins d’émissions de dioxyde de carbone ; et enfin une « chaîne de possession des échantillons de dopage » nettement raccourcie, donc plus sûre et moins sujette aux falsifications.