Faible participation, jeudi 17 mars, au Grand oral sur le sport pour les candidats à l’élection présidentielle. Seulement trois des douze candidats ont répondu à l’invitation du comité olympique français (CNOSF) : Anne Hidalgo (Parti socialiste), Fabien Roussel (Parti communiste français), et Yannick Jadot (Europe Ecologie-Les Verts). La plus offensive a été Anne Hidalgo. La maire de Paris s’en est prise à Emmanuel Macron et son plan des 5.000 équipements de proximité, présenté en octobre dernier, avec une enveloppe de 200 millions d’euros. « Un malheureux plan équipements lancé à coup de « com » à la fin de ce quinquennat« , a estimé Anne Hidalgo. Le communiste Fabien Roussel a proposé de son côté la construction de 1.000 piscines et 10.000 complexes sportifs. Quant à Yannick Jadot, il s’est inquiété de « la menace de la privatisation des grandes compétitions sportives » et de l’utilisation du sport et de ses valeurs à des fins politiques, comme aux Jeux d’hiver de Pékin 2022 et au Mondial de football au Qatar. Seul dénominateur aux trois orateurs : leur souhait d’un retour à un ministère des Sports « de plein exercice« , et non pas rattaché comme aujourd’hui au ministère de l’Education nationale. Les trois candidats ont également annoncé leur volonté, en cas de victoire, d’augmenter le budget de l’Etat dédié au sport. Refrain connu.
