Le ciel semble s’éclaircir pour les Jeux Méditerranéens 2022 à Oran, en Algérie. Très inquiet l’an passé sur la préparation de l’événement multisport, le Comité international des Jeux Méditerranéens (CIJM) se montre aujourd’hui nettement plus optimiste. Bernard Amsalem, l’ancien président de la Fédération française d’athlétisme (FFA, placé à la tête de la commission de coordination, a présenté cette semaine au comité exécutif du CIJM un rapport sur les progrès réalisés par les organisateurs algériens. Il met en avant le rythme désormais soutenu imprimé à la construction des sites sportifs et du village des athlètes. Le nouveau complexe olympique d’Oran, notamment, semble avoir séduit la délégation du CIJM, par son design, ses avancées technologiques et sa durabilité. Par ailleurs, le CIJM a annoncé que les compétitions de lutte des Jeux Méditerranéens 2022 compteraient pour le classement mondial, déterminant dans le processus de qualification aux Jeux de Paris 2024. Il a également été décidé de reculer d’une journée la cérémonie de clôture, du 5 juillet au 6 juillet, afin d’éviter une concurrence avec les cérémonies de la fête nationale de l’Indépendance de l’Algérie. Les Jeux Méditerranéens étaient initialement prévus en 2021, mais ils ont été repoussés d’une année en raison de la pandémie mondiale.