Changement de casting au Canada. La FIFA a annoncé en fin de semaine passée que la ville de Vancouver, en Colombie-Britannique, était désormais officiellement candidate pour accueillir des matches de la Coupe du Monde de football en 2026, une édition à 48 équipes qui se tiendra aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada. Vancouver prend la place de Montréal, initialement dans la course mais contrainte de renoncer faute d’avoir pu obtenir le soutien du gouvernement du Québec. Le maire de Vancouver, Kennedy Stewart, a accepté le mois dernier une garantie de la ville de 5 millions de dollars canadiens pour soutenir le projet. Deux autres villes canadiennes postulent également pour recevoir la dizaine de rencontres du Mondial 2026 promises au Canada : Toronto et Edmonton. La Colombie-Britannique s’était désistée en 2018, invoquant des coûts trop aléatoires, mais le Premier ministre de l’Etat, John Horgan, s’est finalement ravisé. Vancouver a accueilli neuf rencontres de la Coupe du Monde féminine en 2015, dont la finale. Elle avait rassemblé 50.000 spectateurs au BC Place, le stade où pourraient se tenir des matches du Mondial masculin en 2026. Au Mexique, les dix rencontres prévues devraient se dérouler dans trois villes : Guadalajara, Mexico et Monterrey. Les soixante matches restants, tous prévus aux Etats-Unis, seront répartis entre 10 villes américaines à choisir par la FIFA entre Los Angeles, New York, Washington D.C., Dallas, Kansas City, Denver, Baltimore, Atlanta, Philadelphie, Nashville, Seattle, San Francisco, Boston, Cincinnati, Miami, Orlando et Houston.
— Publié le 19 avril 2022