L’Agence mondiale antidopage (AMA) et les Fonds de recherche du Québec (FRQ) ont renouvelé cette semaine leur protocole d’entente. Ce nouvel accord permettra de consacrer 2 millions de dollars canadiens à la recherche scientifique antidopage au cours des cinq prochaines années.
Comme ils l’ont fait en vertu du précédent protocole d’entente signé en mai 2018, l’AMA et les FRQ ont convenu d’unir leurs forces et d’investir 400 000 dollars canadiens par année de 2022 à 2026 pour le financement d’importants projets de recherche liés à la lutte contre le dopage dans le sport.
Au cours des cinq dernières années, les deux organisations ont collaboré avec succès dans le cadre de plusieurs projets, notamment dans les domaines de l’utilisation de l’intelligence artificielle et du développement de biomarqueurs du dopage.
« Dans la lutte contre le dopage en général, et pour l’AMA en particulier, la collaboration est primordiale, a commenté le président de l’AMA, Witold Bańka. Nous avons établi et cultivé des dizaines de partenariats fructueux au fil des années, touchant toutes les facettes de notre mission globale pour un sport sans dopage, et cette entente fait partie intégrante de cette réussite. Nous sommes reconnaissants envers nos partenaires des Fonds de recherche du Québec pour leur vision et leur engagement, ainsi que pour le soutien scientifique qu’ils nous ont apporté dans le cadre de nos activités. Comme nous l’avons fait au cours des cinq dernières années, nous nous réjouissons de poursuivre notre collaboration afin de continuer de repousser les limites des connaissances scientifiques pour le bien du sport propre et de la société. »
« Ce partenariat entre l’AMA avec les Fonds de recherche du Québec a déjà donné lieu à des progrès intéressants dans le domaine de la science antidopage, a ajouté le directeur principal Sciences et médecine de l’AMA, le Dr Olivier Rabin. Les résultats prometteurs que nous avons obtenus dans la recherche sur l’intelligence artificielle pour faire avancer la lutte contre le dopage sont particulièrement encourageants. Je pense que c’est un secteur qui aura encore beaucoup à offrir dans les années à venir, ce qui est très stimulant pour nous. »
« Le financement additionnel obtenu dans le cadre de cet accord a été – et continue d’être – un formidable levier pour notre travail sur l’intelligence artificielle et sur de nombreux autres projets, dans la poursuite de nos efforts contre le dopage dans le sport grâce à des recherches innovantes fondées sur les faits. »
« Il ne fait aucun doute que les avancées dans le domaine de l’antidopage passent inévitablement par le développement de la science, a déclaré le scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion. C’est grâce à des partenariats comme celui-ci que nous pouvons stimuler la mobilisation de chercheurs issus de tous les secteurs et optimiser leur contribution à des problématiques plus larges et d’envergure internationale. Nous poursuivons donc avec enthousiasme notre lancée en continuant d’avoir dans notre mire l’utilisation de l’intelligence artificielle et le développement de biomarqueurs du dopage tout en ajoutant des questions de recherche propres au secteur des sciences sociales, y compris en essayant de toujours mieux comprendre les facteurs qui rendent les sportifs et les jeunes susceptibles d’utiliser des substances interdites. »