- La FIFA a organisé des séminaires sur trois continents pour 129 officiels de match
- Les séminaires ont eu lieu en mai et juin à Asunción, Doha et Madrid
- L’objectif est de préparer les arbitres à n’utiliser la technologie qu’en soutien
Du 31 mai au 22 juin, la FIFA a organisé trois séminaires pour préparer minutieusement les 36 arbitres, 69 arbitres assistants et 24 arbitres assistants vidéo des six confédérations choisis pour tenir le sifflet lors de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022™.
Les stages de trois jours ont permis aux officiels de chaque confédération de se réunir à Asunción, au Paraguay (CONCACAF/CONMEBOL), à Doha, au Qatar (AFC/OFC/CAF) et à Madrid, en Espagne (UEFA), sous la direction de Pierluigi Collina, président de la Commission des arbitres de la FIFA, et Massimo Busacca, directeur de l’Arbitrage de la FIFA.
Les participants ont suivi des cours théoriques et des séances d’entraînement sur le terrain chaque jour, afin de simuler des situations de match et de les mettre en pratique.
« Notre objectif est de préparer les arbitres au mieux pour éviter le recours à la technologie. Cela étant, la technologie est là pour réduire le risque d’une erreur humaine susceptible d’affecter le résultat d’une rencontre. Même les meilleurs arbitres peuvent se tromper, ce sont des êtres humains et nous le savons », explique Pierluigi Collina.
Il a été particulièrement satisfaisant de réussir à organiser des séminaires sur trois continents, dans la mesure où, au plus fort de la pandémie de COVID-19, la division Arbitrage de la FIFA a dû dispenser toutes ses formations en ligne .
Participer à la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022™ est l’accomplissement d’un rêve pour les arbitres sélectionnés. Danny Makkelie (Pays-Bas) y aspire depuis l’enfance.
« Quand j’ai appris que mon équipe et moi avions été retenus, j’ai ressenti une émotion extraordinaire. J’ai débuté dans l’arbitrage à 12 ans et mon objectif était déjà d’atteindre l’élite. Je rêvais de Coupe du Monde », confie le Néerlandais, qui a occupé le poste d’arbitre assistant vidéo lors de la finale de Russie 2018.
Six femmes officieront pour la première fois dans une Coupe du Monde masculine : les arbitres Stéphanie Frappart (France), Salima Mukansanga (Rwanda) et Yoshimi Yamashita (Japon), ainsi que les arbitres assistantes Neuza Back (Brésil), Kathryn Nesbitt (États-Unis) et Karen Díaz (Mexique). Cette dernière espère que cela ouvrira des opportunités à davantage d’officielles de match.
« Je suis très heureuse et reconnaissante à tous ceux qui m’ont donné cette chance, commente Díaz. Nous devons veiller à ce que cette première dans l’histoire de la compétition devienne la norme, et non l’exception. »
Un peu plus de 100 jours nous séparent de Qatar 2022. « Comme une équipe de football, les arbitres doivent tout préparer à la perfection pour le grand rendez-vous du ballon rond. Je suis confiant. Je m’attends à une belle Coupe du Monde, affirme Massimo Busacca. Nous savons ce que nous faisons. À travers les sacrifices, les séminaires et les débats, nous cherchons à atteindre un objectif. Je suis sûr que les arbitres comprennent ce message et qu’ils livreront d’excellentes performances », conclut-il.