Encore raté. Candidat à un siège au sein de la Commission exécutive du CIO, le Canadien Dick Pound a été recalé, ce vendredi 7 février, lors du vote de clôture de la 126ème session de l’organisation olympique. L’ancien nageur, candidat malheureux à la présidence du CIO en 2001 (il avait été battu par Jacques Rogge), président de l’Agence mondiale antidopage entre 1999 et 2007, reste à la porte de la première composante de l’institution. Une forme de camouflet.
Contre toute attente, les membres du CIO lui ont préféré le Turc Ugur Erdener, le président de la Fédération internationale de tir à l’arc et du Comité national olympique de Turquie. Très impliqué dans la candidature malheureuse d’Istanbul pour les Jeux de 2020, ce médecin de formation âgé de 63 ans l’a emporté avec 51 voix, contre 42 à Dick Pound.
Plus attendue, l’élection à la vice-présidence du CIO du Chinois Zaiqing Yu. Seul candidat à un poste vacant, le dirigeant asiatique a récupéré un siège qu’il avait occupé entre 2008 et 2012, entre les Jeux d’été de Pékin et ceux de Londres. L’affaire a été pliée sans grand suspense, Zaiqing Yu recueillant 80 oui, pour seulement 9 non.
Enfin, les 102 membres du CIO présents à Sotchi, où ils n’ont pour l’instant pas vu grand chose d’autre que la salle de réunion et les couloirs du Radisson Blu, ont coopté un nouvel entrant. Le Danois Poul-Erik Hoyer, 48 ans, président de la Fédération internationale de badminton depuis l’an passé, mais également champion olympique en 1996 à Atlanta, fait son entré au CIO. Il y était attendu depuis plusieurs mois.