Mauvais timing. A moins de deux ans des Jeux de Paris 2024, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) traverse une période de gros temps. Selon l’AFP, l’instance est secouée par un conflit entre la présidente, Brigitte Henriques, et le secrétaire général, Didier Seminet (photo ci-dessus). A en croire plusieurs sources, le conseil d’administration du CNOSF serait appelé à se prononcer dans une dizaine de jours sur l’avenir de Didier Seminet comme secrétaire général. Les deux dirigeants avaient pourtant fait équipe, en juin 2020, lors de l’élection à la présidence du CNOSF, où Brigitte Henriques était en concurrence avec trois autres candidats. Mais, depuis, leurs relations se seraient dégradées. Jeudi 1er septembre, le président de la Fédération française de judo, Stéphane Nomis, a interrogé Brigitte Henriques sur les raisons de la convocation d’un conseil d’administration extraordinaire le 12 septembre. La présidente du CNOSF a répondu que serait soumis au vote le départ de Didier Seminet du poste de secrétaire général. Selon un président de fédération, cité de façon anonyme par l’AFP, Brigitte Henriques aurait expliqué que le « trio (présidente, directrice générale et secrétaire général, NDLR) ne fonctionnait pas« . De mémoire d’élu, jamais dans l’histoire de l’instance française un secrétaire général n’a été viré par un président. AU CNOSF, Didier Seminet est assisté dans sa fonction de secrétaire général par l’ancienne escrimeuse Astrid Guyart, désignée secrétaire générale adjointe après l’élection de Brigitte Henriques. Président d’honneur de la Fédération française de baseball, Didier Seminet était candidat en juillet dernier à la présidence de l’instance internationale du baseball et softball (WBSC). Il a été battu par le président sortant, l’Italien Riccardo Fraccari.
— Publié le 2 septembre 2022