A moins de 100 jours du coup d’envoi du Mondial de football 2022 (20 novembre au 18 décembre), la pression s’accentue sur la FIFA. Plusieurs organisations de défense des droits humains ont appelé, mardi 20 septembre, les sponsors officiels du tournoi à soutenir leur campagne pour une indemnisation par l’instance internationale des ouvriers employés sur les chantiers de construction des stades. Human Rights Watch, Amnesty International et FairSquare expliquent, dans un communiqué commun, que dix des 14 partenaires de la FIFA n’ont pas fait de promesse publique de soutien, ni répondu aux demandes de discussion sur les « abus liés au tournoi« . Les trois ONG citent les noms de ces partenaires jugés trop passifs ou silencieux : Visa, Hyundai-Kia, Qatar Energy, Qatar Airways, Vivo, Hisense, Mengniu, Wanda Group, Crypto et Byju’s. Dans l’autre camp, Adidas, Coca-Cola, McDonald’s et AB InBev, eux aussi partenaires du tournoi mondial, se sont engagées à soutenir une compensation financière. Commentaire de Minky Worden, la directrice des initiatives mondiales à Human Rights Watch : « Les sponsors devraient utiliser leur influence considérable pour faire pression sur la FIFA et le Qatar, afin que ces derniers assument leurs responsabilités, en matière de droits humains, envers ces travailleurs« .
— Publié le 21 septembre 2022