Nouvel épisode dans le feuilleton du Comité olympique français (CNOSF). Le Parisien et L’Equipe rapportent que l’ancien secrétaire général de l’instance, Didier Seminet, poussé vers la sortie le 12 septembre après un vote du conseil d’administration, a déposé à son tour une plainte devant la justice. Elle vise la présidente du CNOSF, Brigitte Henriques, qu’il accuse de « dénonciation calomnieuse » et « abus de confiance« . La plainte de Didier Seminet fait suite à une démarche similaire entamée à son encontre au début du mois d’octobre par Brigitte Henriques pour « violences psychologiques« . Dans un courrier envoyé aux membres du conseil d’administration, Didier Seminet écrit : « Je tombe des nues ! Quel est l’intérêt d’une telle calomnie ? Me voilà catalogué comme harceleur dans les médias avec plus de 420.000 occurrences sur Google associant mon nom à celui de violences ! La première réflexion qui me vient : pourquoi ne l’a-t-elle pas fait avant si c’était si insupportable ? Qui d’entre vous supporterait une telle ignominie : se faire publiquement dénigrer, diffamer et ce de plus sans avoir le moindre élément d’explication ? Vis-à-vis de ma famille, de mon activité professionnelle et de mon environnement, je dois prouver que je n’ai rien à voir avec ce dont Brigitte Henriques m’accuse et vous informe donc que j’ai déposé ce jour, à mon tour, une plainte pour obtenir réparation. Sachez que j’aurais évidemment préféré ne pas en venir à ce que je considère comme une situation extrême, mais ni la présidente Brigitte Henriques, ni celles et ceux qui la soutiennent ne m’ont laissé d’autre choix. » Didier Seminet explique par ailleurs n’avoir toujours pas été entendu par la police ou la justice dans le cadre de la plainte déposée par Brigitte Henriques. Pour rappel, la présidente du CNOSF a décidé le mois dernier de prendre du repos et se mettre en retrait de l’instance pour une période indéterminée. Elle a délégué « la partie opérationnelle de ses missions » à un quatuor composé de Jean-Pierre Siutat, le président de la Fédération française de basket et vice-président du CNOSF, Michel Callot, son homologue du cyclisme (trésorier), Sébastien Poirier, le président de la Fédération française de motocyclisme (vice-président), et l’ex escrimeuse Astrid Guyart, désignée secrétaire générale après l’exclusion de Didier Seminet.
