Curieux. Depuis le début du Mondial de football au Qatar, les organisateurs annoncent des chiffres d’affluence des rencontres pour le moins farfelus, et surtout très contradictoires avec les capacités des enceintes. Pour les trois premiers matchs – Qatar-Equateur, Angleterre-Iran et Pays-Bas-Sénégal – disputés entre dimanche 20 et lundi 21 novembre, les affluences ont été annoncées respectivement à 67 372, 45.334 et 41.721 spectateurs, pour des enceintes affichant une capacité de 60 000, 40.000 et 40.000 places. L’écart est d’autant plus suspect que, pour ces premières rencontres, les sièges vides étaient souvent très nombreux et visibles. La tendance s’est confirmée avec le quatrième match, entre les Etats-Unis et le Pays de Galles. Disputé lundi 21 novembre au Ahmad bin Ali Stadium, d’une capacité affichée de 40.000 places, il s’est joué devant 43.418 spectateurs. Interrogé sur cet écart de chiffres, la FIFA s’est contentée de répondre que les stades du Mondial pouvaient augmenter leur capacité de plusieurs milliers de places en configuration « événement« . En général, c’est plutôt l’inverse, la tribune de presse mobilisant notamment un nombre important de sièges.