Il a quitté son bureau et n’y reviendra plus. Mais le nom de Claude Atcher (photo ci-dessus) continue d’occuper les conversations du comité d’organisation de la Coupe du Monde de rugby 2023 en France. Déjà visé par une enquête pour trafic d’influence et corruption, l’ancien directeur général de France 2023 est désormais également l’objet d’une procédure pour « harcèlement moral« . Comme révélé par L’Equipe, elle a été ouverte le 29 novembre 2022 par l’inspection du Travail après un signalement de la Direction régionale et interdépartementale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Drieets). Elle est confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP). Dans un communiqué transmis à l’AFP, Claude Atcher se « félicite de l’ouverture d’enquêtes« . Elles lui permettront, soutient-il, de « rétablir un semblant d’équilibre« . Pas gagné d’avance. Pour rappel, Claude Atcher est aussi la cible d’une enquête du Parquet national financier (PNF) pour favoritisme, trafic d’influence et corruption. Elle s’intéresse notamment à l’attribution suspecte de certains marchés, à la billetterie et à l’utilisation de véhicules mis à sa disposition. Le GIP France 2023, de son côté, a assuré cette semaine vouloir « sécuriser l’organisation du tournoi« . Il a également annoncé le lancement d’une mission d’audit financier et comptable complet, « pour s’assurer de la conformité de toutes les opérations comptables et financières des entités du comité d’organisation depuis leur création à leurs obligations et engagements« . Il présentera le 2 février « un budget actualisé« .
— Publié le 20 janvier 2023