Plus de doute possible : l’Asie servira bien de zone test pour le retour des athlètes russes et biélorusses dans les compétitions internationales. Le continent s’y prépare activement. A en croire le président par intérim de l’Association des comités olympiques asiatiques (OCA), Randhir Singh, un processus est même déjà en chantier pour permettre aux athlètes des deux pays de décrocher leur qualification pour les Jeux de Paris 2024 lors des prochains Jeux Asiatiques, prévus du 23 septembre au 8 octobre 2023 à Hangzhou, en Chine. Le dirigeant indien a expliqué au quotidien Indian Express que l’OCA travaillait actuellement avec les fédérations internationales à la mise en place d’un système pouvant assurer des quotas aux Russes et Biélorusses, mais sans priver les athlètes asiatiques de médailles ou de places pour les prochains Jeux d’été. « Ils n’interviendront pas dans notre système de médailles ou de quotas asiatiques pour les Jeux olympiques, a assuré Randhir Singh. Il y aura des médailles distinctes » pour les athlètes russes et biélorusses. Toujours selon le président par intérim de l’OCA, les compétiteurs des deux pays ne seraient pas forcément invités dans tous les sports olympiques du programme des Jeux Asiatiques 2023. Dans les sports de combat, par exemple, comme la lutte et le judo, leur présence dans un tableau pourrait fausser la course aux quotas olympiques, un concurrent asiatique pouvant perdre toutes ses chances de qualification aux Jeux en cas de défaite rapide face à un adversaire russe ou biélorusses. En revanche, les athlètes des deux pays en guerre avec l’Ukraine pourraient être admis dans les disciplines où la qualification olympique se décide à la performance, comme l’athlétisme et le tir.
