Après la crise, les prévisions au comité d’organisation du Mondial de rugby 2023 en France. Secoué par le départ forcé de son ancien directeur général, Claude Atcher, France 2023 semble avoir retrouvé sa vitesse de croisière. Au point d’envisager, à sept mois de l’événement (8 septembre-28 octobre), un résultat historique. Son président, Jacques Rivoal, l’a expliqué à l’AFP : la Coupe du Monde sera profitable. « Le résultat financier est sécurisé, a-t-il assuré. Notre référence, c’est la Coupe du Monde 2015 en Angleterre, où les contextes sont assez proches, voire l’édition 2007 en France. Dans les deux cas, on était autour de 36 millions d’euros de résultat. On a consolidé tous les éléments, toutes les entités juridiques : cela nous amène à présenter un résultat consolidé entre 45 et 50 millions d’euros. On sera au-dessus de ce qu’il s’était fait de mieux en termes de résultat financier. Il sera redistribué au rugby français. » En phase de candidature, le dossier français promettrait un résultat positif de 65 millions d’euros. Mais Jacques Rivoal l’explique : « On a eu à réactualiser les chiffres : le budget initial n’intégrait pas le centre de formation des apprentis, le groupement d’intérêt économique ou le fonds de dotation. Le budget, au total, est autour de 800 millions de recettes. »