L’UCI se range dans le camp du CIO dans le débat sur un éventuel retour des athlètes russes et biélorusses dans les compétitions internationales. Elle est l’une des premières fédérations internationales d’un sport olympique à afficher clairement sa position. L’instance du cyclisme explique avoir discuté de la question lors de son dernier comité directeur, réuni les 2 et 3 février à Hoogerheide (Pays-Bas), en marge des Mondiaux de cyclo-cross. Au terme des discussions, il été adoptée à l’unanimité une résolution en lien avec la position du mouvement olympique sur les sanctions prises à l’encontre de la Russie et de la Biélorussie. Dans le détail, l’UCI « réitère sa condamnation de l’agression de l’Ukraine par le gouvernement russe. » Pas une surprise. Surtout, elle soutient la résolution du 11ème Sommet olympique et de la commission exécutive du CIO sur la participation des athlètes et officiels russes et biélorusses « qui ne devrait dépendre que de leur mérite sportif et de leur respect des règles sportives, qui ouvre la voie à leur participation, dans des conditions strictes, aux épreuves internationales. » En clair, l’UCI est favorable à un retour dans les compétitions des athlètes des deux pays, mais sous couvert de neutralité et sous réserve d’avoir « respecté pleinement la Charte olympique », à savoir ne pas avoir été à l’encontre de la mission de paix du CIO et se conformer au Code mondial antidopage.
