Peu attendu mais bienvenu. La course aux Jeux d’hiver 2030, dont la ligne d’arrivée a été repoussée d’une année, vient peut-être d’hériter d’un nouveau partant. La Suède a annoncé mercredi 8 février envisager de présenter une candidature. Preuve que son échec dans la campagne pour les Jeux d’hiver 2026, où le dossier porté par Stockholm/Are a été devancé par les Italiens de Milan-Cortina, n’a pas laissé de traces trop durables. A ce stade, le projet suédois reste conditionnel. Andres Larsson, le président du comité national olympique, l’a expliqué en conférence de presse (photo ci-dessus) : « Nous allons mener d’ici l’été une étude préliminaire. Espérons-le, elle mènera à une candidature. Et, espérons-le, celle-ci mènera à l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques en Suède ». L’aventure ne fait donc que commencer, et elle reste encore incertaine. Mais le dirigent suédois en convient : « Il y a une ouverture ». Le président du Comité olympique suédois a expliqué avoir déjà eu « un échange informel avec un début de conversation » avec le CIO. A l’évidence, il a donné envie aux Suédois d’aller un peu plus loin. Et même de communiquer publiquement sur leur intention de préparer un dossier. Mais il leur faudra convaincre les autorités politiques d’apporter leur soutien à une candidature. Le Premier ministre, Ulf Kristersson, l’a expliqué à l’agence TT : « Nous sommes nombreux à aimer les JO, mais personne ne veut prendre de décision précipitée ». Quant à la responsable des finances de la ville de Stockholm, Karin Wanngård, a elle prévenu qu’il ne serait pas possible de porter un projet d’une telle envergure sans les garanties financières de l’Etat. Après la décision du CIO de reporter à la session du mois de juillet 2024, organisée à Paris en marge des Jeux d’été, l’attribution des JO d’hiver en 2030, les Suédois ont le temps de se mêler à la course. Mais ils devront faire vite.