Emmanuel Macron l’a confié jeudi 9 février, à son arrivée à Bruxelles pour un sommet européen : il a évoqué la question de la possible participation des athlètes russes aux Jeux de Paris 2024 lors de son dîner la veille avec Volodymyr Zelensky, son homologue ukrainien. « Nous en avons parlé, j’ai expliqué aussi comment les choses se tenaient », a déclaré le président français. Mais Emmanuel Macron l’a précisé : il ne prendra pas de position personnelle avant l’été. « C’est à l’été que nous aurons une clause de revoyure et que nous l’apprécierons en fonction des circonstances, et en fonction de ce qui se tient sur le terrain », a-t-il ajouté. A une question sur sa position en tant que président du pays-hôte des prochains Jeux, le chef de l’Etat a botté en touche : « Je vous le dirai au moment où il y a une clause de rendez-vous, je ne vais pas vous répondre aujourd’hui à une question ne qui se pose pas ». Mais, relancé pour savoir s’il n’excluait pas de bannir les athlètes russes, il a assuré : « Non ». Visiblement très bien informé, Emmanuel Macron a même assuré que la position du CIO sur une éventuelle réintégration des athlètes russes « ne couvre pas la période des Jeux olympiques et des Jeux paralympiques qui se tiendront en France. » Surprenant.
