La guerre des chiffres. Au lendemain des déclarations de Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France (et de l’établissement public Ile-de-France Mobilités) sur les risques d’une jauge à 600.000 personnes pour la cérémonie d’ouverture sur la Seine des Jeux de Paris 2024, Anne Hidalgo (photo ci-dessus, avec Thomas Bach) s’est saisie à son tour du sujet. Sans surprise, la maire socialiste de la capitale a opté pour une position contraire. « On travaille très très sérieusement avec Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur) et Tony Estanguet sur l’organisation de la cérémonie pour qu’elle soit à la fois belle, extraordinaire, sûre pour les athlètes qui vont défiler sur des bateaux et aussi pour tous les spectateurs, a-t-elle expliqué mardi 14 février, citée par l’Equipe. Ça ne sert à rien aujourd’hui de jeter des chiffres de jauges car nous sommes en train de travailler sur les différents périmètres, comment on y accède, par quels moyens… Il y a les spectateurs qui vont accéder avec des billets parce qu’ils les auront achetés, et il y a une volonté de notre part, et que l’on a portée avec Tony Estanguet, d’avoir des spectateurs qui viendront sur les quais hauts. On est en train d’y travailler et je ne veux pas entrer dans des polémiques sur les chiffres. » Pour Valérie Pécresse, aller au delà d’une jauge de 500.000 personnes ferait courir un risque sérieux d’engorgement des transports publics. Selon la présidente de la région, la cérémonie d’ouverture imposera de fermer tous les ponts de Paris, obligeant les gens à utiliser le métro comme seul moyen pour passer d’une rive de la Seine à l’autre.
