Les mécontents continuent de se faire entendre sur les réseaux sociaux, un peu plus d’une semaine après l’ouverture de la billetterie des Jeux de Paris 2024. Mais ils ne sont désormais plus les seuls à s’exprimer. Tony Estanguet, le président du COJO, et Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports, ont défendu l’un après l’autre, mercredi 22 février, la politique tarifaire des places pour les épreuves olympiques. Le premier l’a fait dans la matinale de RTL. La seconde l’a suivi un peu plus tard dans la journées sur les ondes de RMC Sport. Tony Estanguet s’est d’abord dit « ravi » du départ en trombe de la billetterie, expliquant que sept sports, dont certains « nouveaux » (escalade, breaking), n’avaient déjà plus de places à vendre pour cette première phase de vente par packs. Puis il a justifié les prix des billets, jugés exorbitants par un grand nombre d’internautes. « Un million de billets sont vendus à 24 euros, et 50 % sont des places à moins de 50 euros, a-t-il expliqué. A côté, les autres tickets doivent financer les Jeux. Ils équilibrent le modèle économique. On n’est pas plus cher que les Jeux de Londres, ou que pour assister à la Coupe du Monde de football ou au Mondial de rugby. Il y a de la frustration, on le sait. Sur les trois millions d’inscrits, on ne peut pas contenter tout le monde. » Amélie Oudéa-Castéra, de son côté, a mis en avant un « effort d’accessibilité » consenti par le COJO Paris 2024. « Il y a déjà sept sports qui sont complètement vendus, ça montre qu’il y a un vrai engouement autour de ces Jeux et en même temps qu’on est extrêmement attentifs à l’accessibilité de ces tickets. On a au total à peu près un million de places à 24 euros et la moitié des billets à moins de 50 euros. Cet effort d’accessibilité est extrêmement important. Oui, il y a en même temps des épreuves qui répondent à des tarifs extrêmement élevés. Ce sont des sports exceptionnels, des athlètes exceptionnels et un moment lui-même exceptionnel qui est très demandé. »
— Publié le 23 février 2023