En déplacement depuis la semaine passée dans les Caraïbes, Thomas Bach n’échappe pas aux questions sur la guerre en Ukraine et une éventuelle participation des athlètes russes et biélorusses – sous drapeaux et couleurs neutres – aux Jeux de Paris 2024. Mais à Cuba comme ailleurs, le président du CIO joue la montre. « Je veux être très clair, le moment n’est pas encore venu de parler des Jeux olympiques de Paris. Il est trop tôt », a-t-il suggéré à la Havane, l’une des étapes d’un périple le conduisant en Jamaïque, en République dominicaine, à Porto Rico et à la Barbade. Trop tôt pour en parler, et donc trop tôt également pour évoquer les risques de boycott en cas de présence des délégations russe et biélorusse l’an prochain à Paris. Mais Thomas Bach l’a encore confirmé pendant son court séjour à Cuba : la réflexion est engagée. Le dirigeant du CIO a expliqué que l’instance discutait actuellement avec les fédérations internationales des sports olympiques d’été pour connaître leur position sur un éventuel retour des athlètes russes et biélorusses dans les compétitions internationales, préalable requis à leur possible participation aux prochains Jeux d’été.
