Pas de mauvaise surprise à l’Assemblée nationale. Les députés français ont voté, mardi 21 mars, en faveur de deux des nombreux textes prévus dans la nouvelle version de la loi olympique. Le premier, adopté en toute fin de soirée, concerne l’article 4 du projet de loi, relatif au dopage génétique. Adopté par 83 voix et 14 abstentions (écologistes, socialistes et insoumis), il autorise le laboratoire français accrédité par l’Agence mondiale antidopage (AMA) à procéder à des tests génétiques pour détecter certaines formes de dopage (administration de sang, substitution des échantillons prélevés, mutation ou manipulation génétique). Précision : malgré son inscription à la loi olympique, cette autorisation n’est pas circonscrite dans le temps. Elle restera donc effective après la fin des Jeux de Paris 2024, malgré certains amendements déposés par des députés de l’opposition. L’autorisation de tests antidopage génétiques n’a rien d’une particularité française. Elle compte parmi les exigences du code mondial antidopage. La ministre des Sports, Amélie Ouéda-Castéra, l’a rappelé mardi 21 mars devant les députés : « C’est une obligation pour les Jeux on doit se mettre en conformité et ceci de manière pérenne. » Plus tôt dans la journée, l’Assemblée nationale a adopté un autre article du projet de loi olympique, moins sujet à débat et divisions : la création d’un centre de santé au sein du village des athlètes. Adopté à la quasi-unanimité (138 pour, une abstention), l’article précise que ce centre médical permettra d’assurer les premiers soins des membres des délégations et des personnes accréditées. Il sera géré par l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP). Ses frais de fonctionnement devront faire l’objet d’une convention avec le COJO Paris 2024. Les députés doivent poursuivre ce mercredi l’examen du texte de loi.
— Publié le 22 mars 2023