Info ou intox ? A en croire Christophe Dubi, le directeur exécutif des Jeux olympiques au CIO, la campagne pour les Jeux d’hiver en 2030 serait actuellement l’objet d’un « regain d’intérêt ». Interrogé en conférence de presse au terme de la deuxième journée de la réunion de la commission exécutive, le Suisse a assuré qu’un « certain nombre de parties étaient venues à la table. » Mais il n’a pas précisé combien, et pas non plus dévoilé les noms de ces nouveaux postulants, déclarés ou potentiels. Toujours selon Christophe Dubi, un rapport a été présenté par Octavian Morariu, le président de la commission du futur hôte des Jeux d’hiver, sur l’état de la campagne après la décision du CIO de reporter l’attribution des Jeux d’hiver à la session du mois de juillet 2024. Le rapport en question révèle une hausse du nombre des villes ou régions intéressées. Cool. Mais à l’exception de la Suède, dont une candidature est officiellement à l’étude, aucun pays n’a encore exprimé ouvertement son intérêt pour les Jeux d’hiver en 2030. Le temps presse. Mais Christophe Dubi se montre rassurant. « Si vous regardez les parties qui viennent à la table à ce stade, il s’agit de marchés hivernaux très matures, a-t-il expliqué en réponse à une question du site GamesBids.com. Je ne suis donc pas inquiet quant au calendrier, sachant que nous nous rendrons dans une région ou un pays qui dispose des infrastructures et est habitué à organiser des événements de haut niveau, Coupes du Monde ou Championnats du Monde. Nous ne sommes donc pas pressés par le temps pour l’élection. » La ville-hôte des Jeux d’hiver 2030 devrait être connue lors de la session du CIO en marge des Jeux de Paris 2024, soit moins de six ans avant l’événement. En comparaison, le CIO a attribué les Jeux d’été 2028 à Los Angeles onze ans avant l’échéance, et ceux de 2032 à Brisbane également onze ans à l’avance.