La ministre française des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra (photo ci-dessus), l’a répété lundi 3 avril à l’occasion d’un déplacement à Nice pour le lancement de la Semaine olympique et paralympique : la décision concernant la participation des athlètes russes et biélorusses aux Jeux de Paris reviendra au CIO. Au CIO et à lui seul. Mais la parole du chef de l’Etat, Emmanuel Macron, ne sera pas ignorée. « C’est le CIO qui est décisionnaire, mais le CIO engage aussi toute une série de consultations et la parole du chef de l’Etat du pays hôte est évidemment importante dans le cadre de ces consultations, a-t-elle déclaré aux médias, citée par l’AFP. Sur ce sujet, il faut qu’on soit tous résolument autour de l’Ukraine, mais nous savons aussi qu’il y a un principe de l’ONU de non discrimination des personnes en raison de leur nationalité ou de leur passeport. Pour l’instant, la question des JO de Paris n’est pas encore posée. Le chef de l’Etat s’exprimera à l’été sur tout cela. Pour l’instant, ce sont des premières recommandations faites par le CIO à l’endroit des fédérations internationales, pour les aider à structurer leurs propres épreuves et notamment les tournois qualificatifs. » Amélie Oudéa-Castéra aura l’occasion d’évoquer dès cette semaine la question avec l’un des acteurs majeurs du débat, le ministre ukrainien des Sports, Vadym Guttsait. La ministre française doit s’entretenir avec lui mercredi 5 avril par visioconférence.
— Publié le 4 avril 2023