Il était le seul candidat. Sans la moindre surprise, et aucune voix pour le contester, Aleksander Ceferin a été réélu mercredi 5 avril pour un troisième mandat consécutif de quatre ans à la présidence de l’UEFA. A 55 ans, l’ancien juriste slovène a été reconduit par acclamation. Il dirigera le football européen au moins jusqu’en 2027. Sa victoire en poche, l’ancien juriste a pris la parole devant les délégués de l’instance pour un discours très offensif contre les porteurs du projet avorté de la Super Ligue de football. « Heureusement, la honte n’a jamais tué personne, a-t-il déclaré. En quelque mois, la Super Ligue s’est transformée en fable du petit chaperon rouge. C’est le loup qui se déguise en grand-mère pour mieux vous dévorer. Mais personne n’est dupe car ce sont deux visions du monde qui s’affrontent, le cynisme contre la morale, l’égoïsme contre la solidarité, l’avidité contre le partage, la course au profit contre la course aux trophées. Il n’y a pas de place pour les cartels sur le continent. Les championnats nationaux doivent rester la base du football, c’est le socle de notre modèle. » Le 47ème congrès de l’UEFA a également procédé, mercredi 5 avril, au vote des membres du comité exécutif. Sept postes étaient à pourvoir pour un mandat de quatre ans. Ils seront occupés par l’Albanais Armand Duka (45 voix), le Danois Jesper Møller Christensen (42), le Tchèque Petr Fousek (40), le Géorgien Levan Kobiashvili (40), l’Espagnol Luis Rubiales (40), le Français Philippe Diallo (37), et l’Ukrainien Andrii Pavelko (31). La présidente de la Fédération norvégienne de football, Lise Klaveness, très remarquée avant et après le Mondial 2022 au Qatar pour ses prises de position contre le Qatar et Gianni Infantino, n’a pas été élue (18 voix). Enfin, la Galloise Laura McAllister a été élue par acclamation pour le poste de membre féminin réservé au comité exécutif.
