Un dossier encombrant pour le CIO. Le Comité olympique du Kosovo a annoncé lui avoir demandé d’ouvrir une procédure disciplinaire à l’encontre de Novak Djokovic. En cause, sa prise de position politique après sa victoire au premier tour des Internationaux de tennis à Roland-Garros, lundi 29 mai, contre l’Américain Aleksandar Kovacevic. Au terme de la rencontre, le joueur serbe avait écrit au feutre sur la caméra de la télévision : « Le Kosovo est le coeur de la Serbie. Stop à la violence » (photo ci-dessus). Un porte-parole du Comité olympique kosovar, Kushtrim Krasniqi, l’a expliqué à l’AFP : « Malgré le fait que Novak Djokovic soit l’un des meilleurs joueurs de tennis au monde, un tel comportement (…) ne peut être toléré car il crée un dangereux précédent selon lequel le sport peut être utilisé comme plateforme pour des messages, des agendas et la propagande politiques. » Dans une lettre adressée au CIO, l’instance olympique kosovare accuse Novak Djokovic, dont le père est né au Kosovo, d’attiser les tensions politiques. Elle estime que le numéro 3 mondial « a violé les principes du sport, les principes fondamentaux de la Charte du CIO sur le plan de la neutralité politique. »
