Les têtes continuent de tomber, au Japon, dans le scandale de corruption lié aux Jeux de Tokyo 2020. Un tribunal de Tokyo a condamné, mardi 6 juin, deux anciens dirigeants de l’un des partenaires du comité d’organisation, le fabricant de jouets en peluche Sun Arrow. L’ex président de la société, Taiji Sekiguchi, 50 ans, et son père, Yoshihiro Sekiguchi, 75 ans, ont écopé de peines d’un an de prison avec sursis. Il leur est reproché par la justice le versement d’environ 2 millions de yens (14.000 dollars) de pots-de-vin à un ancien membre du comité d’organisation des Jeux olympiques de Tokyo, et ex dirigeant de l’agence de publicité Dentsu, Haruyuki Takahashi. Les deux condamnés du jour ne sont pas les premiers depuis le début du long feuilleton de la corruption aux Jeux de Tokyo. Ils rejoignent une liste longue de 15 personnes, inculpées pour avoir soudoyé Haruyuki Takahashi en échange de son influence dans les négociations de partenariat. Cinq d’entre elles ont déjà été reconnues coupables. Sun Arrow avait obtenu le droit, via son contrat de partenariat avec le comité d’organisation, de produire et commercialiser les versions en peluche des deux mascottes des Jeux olympiques et paralympiques, Miraitowa et Someity.
